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Près de la moitié des travailleurs optent pour une entreprise sur base des horaires de travail et des horaires flexibles

Data analysis concept illustration

Grâce à l’analyse des données, les entreprises peuvent déployer leur personnel de manière judicieuse, efficace et productive en tenant compte des planifications, des capacités et compétences disponibles d’une part et des objectifs de travail d’autre part.

Mais où en sont les entreprises dans l’adoption de ce système ? Une étude de SD Worx, l’influent fournisseur européen de services RH, montre qu’en matière de données RH, les entreprises européennes font surtout usage des données relatives aux absences et de l’enregistrement des données de temps de travail. En interconnectant les systèmes RH, elles ont la possibilité de traiter les données disponibles plus intelligemment et d’accroître leur flexibilité : cela leur permet de faire concorder leurs pratiques à l’importance accordée par les travailleurs actuels aux horaires flexibles adaptés à leur vie privée. 47 % des travailleurs choisissent en effet leur entreprise en fonction des horaires, des temps et de la durée du travail. Il est donc grand temps de dresser le bilan et de répondre à la question de savoir quelles approches les entreprises adoptent en matière de planification du travail et du personnel et comment elles pourraient les améliorer.

Grâce aux données relatives aux collaborateurs et aux (prévisions de) planifications, les entreprises sont en mesure de déployer les talents dont elles disposent de la manière la plus optimale possible. Généralement, les données les plus fréquemment reprises par les entreprises dans leurs rapports sur le personnel concernent les absences (44 %) et les temps de travail (44 %). Cela leur permet de mieux visualiser les capacités disponibles et le temps nécessaire à l’exécution du travail, ce qui favorise l’efficacité et la productivité.

    Un déploiement plus intelligent des talents grâce aux données

    Disposer des données adéquates permet aux entreprises de mettre leur personnel « plus intelligemment » au travail.

    Il est frappant de constater que 69 % des travailleurs enregistrent volontairement leurs temps de travail. À cet effet, 55 % d’entre eux ont recours à un système spécifiquement conçu à cette fin. Les pays où les travailleurs enregistrent fréquemment leurs temps de travail à l’aide d’un système existant sont tout d’abord la Norvège (56 %), l’Espagne (54 %), l’Allemagne (53 %), la Suède (53 %), la Finlande (51 %) et l’Italie (46 %). Ce taux est nettement inférieur aux Pays-Bas (33 %) et en France (32 %). 

    L’enregistrement des temps de travail est surtout privilégié par les personnes occupant des fonctions de type opérationnel (49 %) et par les cadres inférieurs (44 %). Il est plébiscité en moindre mesure par les cadres moyens (37 %) et la haute direction (30 %). En termes de secteurs, il s’avère que l’enregistrement des temps de travail a principalement cours dans le secteur public (56 %) et dans l’industrie (53 %). Plus les organisations comptent de collaborateurs, plus élevée est la probabilité que les temps de travail soient enregistrés : 33 % dans les organisations de 1 à 9 collaborateurs, 39 % dans celles de 10 à 49 collaborateurs, 47 % dans celles de 50 à 249 collaborateurs et 49 % dans celles de plus de 250 collaborateurs.

    Les données quantitatives ne sont pas les seules à compter pour une planification performante du travail et du personnel. Les données qualitatives regroupant l’ensemble des compétences, talents et domaines d’expertise contribuent à l’efficacité du déploiement de tous les talents au bon moment. Au niveau de l’employeur, une entreprise sur trois (29 %) consigne déjà les données relatives aux talents et aux compétences pour compiler ses rapports sur le personnel. L'Irlande (38 %), la Finlande (38 %) et la France (35 %) ont une longueur d’avance, alors que les entreprises néerlandaises (23 %), suédoises (22 %) et norvégiennes (20 %) sont quelque peu à la traîne dans ce domaine.

      Placer les collaborateurs aux commandes

      Il est également frappant de constater qu’une entreprise européenne sur trois investit dans des applications qui permettent aux travailleurs et aux managers d’introduire et de gérer eux-mêmes leurs données. C’est ainsi que les collaborateurs contribuent à une planification du personnel basée sur les données. Grâce à ce qu'on appelle des outils d’employee self-service (ESS), la saisie des données n’est plus une tâche uniquement dévolue au service du personnel : elle devient une responsabilité partagée, prise en charge par l’ensemble de l’entreprise.

      Pour l’instant, ces applications sont surtout entrées dans les mentalités en Scandinavie (30 %) et en Irlande (29 %). On note qu’elles sont beaucoup moins courantes en France (14 %), en Italie (14 %) et en Autriche (15 %). Leurs motifs d’utilisation les plus fréquents sont les suivants : demandes d’absences (33 %), enregistrement des temps de travail (32 %), notes de frais (28 %), consultation des données relatives au salaire et à la rémunération globale (24 %). 

      « La transparence permet à chaque collaborateur d’être responsable de la gestion de ses propres temps de travail. En parallèle, le service RH peut se concentrer sur ses missions principales, puisqu’il ne doit plus traiter les temps de travail manuellement », expliquent Christophe Genilloud et Martine Pugin,
      IT Manager et HR Manager chez Liebherr.

      Et Bruce Fecheyr-Lippens Chief People Officer chez SD Worx conclure : « Nous assistons à une prise de conscience de plus en plus affirmée des entreprises quant à l’utilisation plus cohérente et plus intelligente des données. Grâce à une approche holistique, dans le cadre de laquelle une attention particulière est accordée tant aux données quantitatives relatives aux capacités qu’aux données qualitatives (ayant trait aux compétences et aux talents des collaborateurs), les entreprises peuvent encore mieux exploiter la concordance parfaite entre talents, tâches et temps disponible. De leur côté, les travailleurs peuvent opérer des choix plus conscients et optimiser leur gestion du temps en fonction de ces données. Les technologies intelligentes sont synonymes d’efficacité, de productivité et de rendement accrus. Les entreprises ont tout à gagner à vérifier avec quels outils les collaborateurs peuvent gérer leurs propres données et planifications. De nombreuses applications ESS traitent d’ailleurs les données en temps réel, ce qui permet d’obtenir une image fidèle et précise de la situation à tout moment. Le self-service garantit une saisie plus rapide des données dans le système, ce qui est primordial pour la planification du travail et du personnel. »