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72 % des travailleurs européens trouvent le télétravail avantageux pour l’équilibre travail-vie privée

Un mauvais équilibre travail-vie privée est l’une des principales raisons pour lesquelles les travailleurs quittent une organisation aujourd’hui
72% of European employees think remote working offers benefits for work-life balance

72 % des travailleurs européens estiment que le télétravail permet un meilleur équilibre travail-vie privée. Actuellement, 27 % des travailleurs européens font du télétravail structurel. Il s’agit en moyenne de 3,1 jours par semaine. Avant la pandémie de coronavirus, 16 % pratiquaient le télétravail. À l’époque, le télétravail portait en moyenne sur 2,6 jours par semaine. C’est ce qui ressort d’une enquête européenne menée auprès de 4371 entreprises par le principal fournisseur européen de services RH et payroll SD Worx.

Pour un peu plus de 7 travailleurs sur 10, le télétravail permet un meilleur équilibre travail-vie privée. Ce sont surtout les travailleurs français (80 %), allemands (80 %) et belges (79 %) qui sont particulièrement d’accord. Il est grand temps de faire le point sur les dernières idées, tendances et défis en matière de télétravail. Car un bon équilibre travail-vie privée n’est pas seulement perçu comme le principal avantage du télétravail, c’est aussi l’une des principales raisons pour lesquelles les travailleurs restent chez leur employeur.

    La majorité estime que le télétravail contribue à une plus grande productivité

    66 % des travailleurs estiment que le télétravail présente plus d’avantages que d’inconvénients. Ce sont surtout les travailleurs finlandais (74 %), allemands (73 %) et anglais (72 %) qui en sont convaincus.

    En outre, une majorité des travailleurs européens (61 %) estiment que le télétravail contribue à une plus grande productivité individuelle. Les travailleurs français sont en tête (69 %), suivis par les travailleurs belges (66 %) et allemands (64 %). Un peu plus de la moitié des travailleurs européens (52 %) signalent même que le télétravail contribue tout autant à une plus grande productivité dans le cadre de collaborations avec d’autres. Le travail à distance ne doit pas constituer un obstacle à la productivité d’une équipe, surtout pour les travailleurs anglais (60 %), belges (60 %) et français (58 %).

    En outre, le télétravail offre toujours les défis nécessaires. Ainsi, 63 % d’entre eux signalent qu’ils sont moins enclins à se porter malades lorsqu’ils font du télétravail. En particulier pour les travailleurs suédois (72 %), anglais (69 %) et italiens (67 %). Près de la moitié affirment en outre qu’ils travaillent plus longtemps par jour en télétravail. C’est surtout le cas pour les travailleurs français (58 %), italiens (55 %) et belges (54 %). Le temps de travail plus long en cas de télétravail s’applique moins aux travailleurs néerlandais (44 %), allemands (43 %) et suédois (38 %).

      Les travailleurs européens souhaitent 2 à 3 jours de télétravail, mais déclarent que les contacts avec les collègues leur manquent.

      Pour 4 travailleurs européens sur 10, la nature de la fonction permet le télétravail. La moitié des personnes interrogées préfèrent 2 à 3 jours de télétravail. Pour 15 %, 1 jour de télétravail par semaine suffit. Un peu moins de 8 % souhaitent revenir à une semaine de travail complète au bureau. En revanche, près de 14 % voudraient télétravailler à temps plein. Ce sont surtout les travailleurs espagnols (26 %), finlandais (22 %) et anglais (21 %) qui en sont partisans. Le vendredi est le jour le plus populaire pour télétravailler (30 %), suivi du lundi (24 %) et du mercredi (16 %).

      Les chiffres montrent un contraste étonnant : bien que 50 % indiquent qu’ils préfèrent travailler 2 à 3 jours à distance, l’enquête révèle également qu’en moyenne 46 % trouvent qu’il est important de côtoyer les collègues 5 jours par semaine sur le lieu de travail. Il en ressort que les travailleurs éprouvent encore des difficultés à évaluer le nombre de jours de télétravail souhaité par rapport au nombre de jours nécessaires pour pouvoir établir un contact suffisant avec les collègues sur le lieu de travail.

        1 travailleur sur 3 veut des conseils pour le télétravail

        Le télétravail structurel est un phénomène récent mis en place à grande échelle avec la pandémie de coronavirus. De ce fait, il y a toujours une demande de conseils et d’accompagnement. Ainsi, 1 travailleur sur 3 (29 %) indique qu’il est ouvert à davantage de conseils concernant le télétravail de son organisation. Ce sont surtout les Espagnols (40 %), Italiens (34 %) et Norvégiens (33 %) qui en sont demandeurs. La demande de conseils est d’ailleurs plus fréquente chez les dirigeants (35 %) que chez les non-dirigeants (25 %).

        «Le télétravail permet une plus grande liberté pour harmoniser l’équilibre travail-vie privée. Dans le même temps, les travailleurs sont toujours confrontés à des défis pour bien cerner le travail. Il ressort des chiffres relatifs à la productivité que les travailleurs ont tout de même des avis divergents sur l’impact du télétravail. Tout le monde ne l’aborde pas de la même manière », explique Anne-Lise Demortier, Business Partner – Payroll & HR Solutions chez SD Worx. « Nous conseillons dès lors d’élaborer une politique de télétravail sur la base de trois piliers : productivité, connexion et compétence. Et n’oubliez pas de tenir compte de l’individu et de l’équipe, tout le monde n’est pas égal. En tant qu’organisation, examinez dans quels groupes le télétravail offre un avantage pour la productivité et dans quelle mesure les collaborateurs et les dirigeants disposent des compétences adéquates pour bien gérer le télétravail. Il ne faut pas sous-estimer le besoin de contact avec les collègues. Un bon contact permet une plus grande implication avec l’organisation. Des accords sur la manière de garder quand même le contact avec vos collègues – que faites-vous par e-mail, par message ou à quelle fréquence vous concertez-vous par téléphone – sont indispensables pour pouvoir organiser le travail de manière agréable. »

          À propos de l’enquête

          Dans le cadre de la Guerr pour le talent, iVox a mené une enquête pour le compte de SD Worx sur la manière dont les employeurs européens gèrent leur recherche de travailleurs. L’enquête se concentre sur l’attractivité de l’employeur dans la guerre pour le talent, où l’on a examiné ce que les collaborateurs recherchent chez un employeur et ce sur quoi les employeurs se concentrent pour être/devenir un employeur attrayant. L’étude aborde 7 pièces du puzzle avec lesquelles les employeurs peuvent se mettre à l’œuvre : bien-être et RH à taille humaine, organisation du travail flexible, politique salariale motivante, culture inspirante et stimulante, poste de travail numérique, gestion des talents dans des carrières et un recrutement durables.L’enquête a été menée en février et en mars 2022 en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Espagne, en Finlande, en France, en Irlande, en Italie, en Norvège, aux Pays-Bas, en Pologne, au Royaume-Uni, en Suède et en Suisse. Un total de 4.371 entreprises ont été interrogées. L’échantillon est représentatif des marchés de l’emploi spécifiques locaux et présente la même composition selon la taille de l’organisation des entreprises au sein des pays concernés.