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Trois travailleurs sur dix voient trop peu d'opportunités de se développer chez leur employeur

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Trente pour cent des collaborateurs estiment que les employeurs n'offrent pas suffisamment de possibilités de se développer. À peine un peu plus de la moitié (53,4 %) des travailleurs indiquent pouvoir décider eux-mêmes des formations qu'ils peuvent suivre. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par le prestataire de services payroll et RH SD Worx en Belgique, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.

La possibilité de continuer à se développer au sein de l'entreprise est le troisième facteur le plus important en matière d'engagement des collaborateurs. Pourtant, de nombreux employeurs n'offrent pas encore suffisamment d'opportunités à leurs collaborateurs de développer leurs talents. En moyenne, 29,7 % indiquent qu'ils ne peuvent pas suffisamment se développer dans leur contexte professionnel actuel.

En Allemagne (37,9 %) et au Royaume-Uni (34,6 %), il s'agit même de plus d'un travailleur sur trois. En France également (31,1 %), le chiffre est (à peine) supérieur à la moyenne. Dans les entreprises belges, un collaborateur sur quatre (26,3 %) est concerné et aux Pays-Bas, moins d'un collaborateur sur cinq (18,6 %). « Les employeurs sous-estiment souvent l'importance d'offrir à leurs collaborateurs des perspectives de promotion au sein de l'entreprise », explique Anne-Lise Demortier, Business Partner - Payroll & HR Solutions chez SD Worx. « Personne ne veut avoir le sentiment d'être coincé dans un emploi déterminé. Pour accroître l'engagement des collaborateurs, il est crucial d'offrir à vos travailleurs la possibilité de se développer et de se recycler en permanence. »

Environ la moitié des collaborateurs choisissent eux-mêmes des formations

En outre, l'enquête a révélé qu'une bonne partie des travailleurs n'avaient pas leur mot à dire sur les formations qu'ils peuvent suivre. Au niveau européen, en moyenne 53,4 % déclarent pouvoir participer à la détermination de ces choix. Cela implique que près de la moitié d'entre eux n'ont pas le sentiment de participer aux décisions concernant les formations qu'ils peuvent suivre. En France (48,5 %) et au Royaume-Uni (49,9 %), moins de la moitié des travailleurs déclarent même pouvoir participer au choix de l'orientation dans laquelle ils peuvent se développer. En Belgique (53,6 %) et en Allemagne (54,1 %), il s'agit d'un peu plus de la moitié. Aux Pays-Bas, six collaborateurs sur dix peuvent participer aux formations qu'ils souhaitent suivre.

Ces chiffres sont en grande partie en contradiction avec les efforts que les travailleurs veulent consentir pour continuer à se développer. 71,6 % essaient de continuer à se former et à se spécialiser en permanence. Dans tous les pays, au moins deux collaborateurs sur trois souhaitent encore améliorer leurs compétences pour effectuer leur travail de manière plus adaptée et plus efficace. La moitié (49,2 %) s'enquiert également plusieurs fois par an des possibilités de suivre des formations. « Cela indique que la majorité des travailleurs sont à la recherche de manières de s'améliorer dans leur travail. Les employeurs ont donc tout intérêt à en tenir compte et à offrir à leurs collaborateurs la possibilité de progresser dans leur développement », explique Anne-Lise Demortier.

La plupart des entreprises s'investissent

Heureusement, une grande partie des entreprises s'en soucie. Trois PME sur quatre ont des projets de formation en cours pour leurs collaborateurs ou prévoient d'en lancer. Près de 90 % des moyennes et grandes entreprises employant plus de 250 travailleurs le font déjà. Il s'avère cependant que les travailleurs considèrent souvent ces mesures comme insuffisantes ou y participent peu. Beaucoup d'entreprises peuvent entreprendre des démarches à cet égard.

« En permettant aux collaborateurs de partager entre eux les compétences qu'ils acquièrent en interne et en externe, en donnant le bon exemple en tant que manager et en créant de la place pour l'échange et le partage de connaissances, vous pouvez introduire une culture de l'apprentissage sur le lieu de travail », poursuit Anne-Lise Demortier. « 86 pour cent des collaborateurs trouvent important que leur manager assume un rôle de mentor et les assiste dans leur développement personnel. Donnez-leur du feed-back et apprenez-leur à le donner et à l'accepter. Cela ne fera que renforcer leur engagement. Un bon système de gestion des talents peut jouer un rôle de soutien à cet égard, parce qu'il ne se contente pas d'analyser les compétences d'une équipe. Il offre aux collaborateurs un aperçu des domaines dans lesquels ils peuvent continuer à se développer et des formations qu'ils peuvent suivre à cet effet. » À l'heure actuelle, la majorité des entreprises européennes n'utilisent pas encore un système de gestion des talents pour gérer et promouvoir numériquement des projets d'apprentissage. Seuls 14,5 pour cent des PME disposent d'un tel système, contre 28 pour cent des moyennes à grandes entreprises.