des entreprises européennes externaliseraient, totalement ou partiellement, la gestion de la paie ou envisageraient de le faire
Alors que la volonté générale d’externaliser les tâches RH n’a pas beaucoup changé depuis début 2020, l’externalisation du payroll devient de plus en plus attrayante. L’Italie et la Suisse se démarquent particulièrement. Tandis que seuls 17 % des entreprises italiennes et 6 % des entreprises suisses sous-traiteraient tout (ou une partie) de leur payroll en 2020, les chiffres sont passés à 26 % en Italie et 20 % en Suisse. L’intérêt envers l’externalisation du payroll a également augmenté en Belgique, en France, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni par rapport à l’année dernière. L'Allemagne enregistre les différences les plus limitées avec un changement de 0,5 % à peine, tout comme l'Irlande avec une baisse de 1 %. Environ 43,5 % des entreprises européennes essaient activement d’améliorer leurs processus payroll, soit dans des projets en cours, soit dans des projets à réaliser à court ou à long terme. En outre, le payroll est passé du numéro 8 au numéro 3 dans la liste des domaines RH les plus adaptés à l’externalisation. Cela peut s'expliquer par le fait que les HR Manager préfèrent confier cette tâche à un partenaire de confiance en raison de la complexité de la législation d’une part et de la continuité d’autre part. Seuls l’automatisation des processus RH et le respect des réglementations sociojuridiques semblent être externalisés davantage. Ces deux éléments facilitent le processus payroll.
En analysant les données, nous remarquons que le nombre moyen d’entreprises européennes qui sous-traitent (ou envisagent de sous-traiter) la majorité ou la totalité de leur payroll a considérablement augmenté, passant de 16 % en 2020 à 21 % en 2021.
De plus, l’externalisation complète du payroll auprès de partenaires de confiance a largement progressé dans toute l’Europe au cours de l’année écoulée. Quelques observations notables concernant les données ci-dessous : La Belgique mène toujours le peloton quant à l’externalisation du payroll, la Suisse triple ses chiffres et l’Irlande est le seul pays sondé à enregistrer une moindre demande d'externalisation étendue du payroll.
Comment expliquer la popularité croissante de l’externalisation du payroll ? « L’explication est multiple », explique Anne-Lise Demortier, Business Partner - Payroll & HR Solutions chez SD Worx. « Premièrement, l’externalisation du payroll ouvre la voie à des projets plus stratégiques. De l’acquisition des talents à l’apprentissage et au développement, la plupart des équipes RH connaissent de nombreuses meilleures façons d'utiliser leur temps après la pandémie que de le consacrer à la gestion répétitive et fastidieuse du payroll. Deuxièmement, la sous-traitance apporte une tranquillité d’esprit durant une période mouvementée. Les avancées technologiques et les services basés sur le cloud garantissent des données sécurisées et faciles d’accès pour les travailleurs à distance, tandis que votre partenaire se charge de la conformité aux nouvelles règles et réglementations, où que vous soyez. Enfin, il ne faut pas oublier le facteur humain. L’externalisation d’une partie (ou de la totalité) des tâches payroll les plus fastidieuses et sujettes aux erreurs renforce l’esprit d’équipe dans un département soumis à une pression constante depuis des années. »
Téléchargez le deuxième e-book de la série « Ride smarter, not harder » : L’externalisation du payroll, pourquoi maintenant et comment exceller.
L’enquête en ligne « The Future of Work and People in Europe 2021 » (L'avenir du travail et des personnes en Europe – 2021) a été menée en juin 2021. Pendant plusieurs semaines, SD Worx a réussi à contacter un total de 3.000 entreprises de 12 régions et pays européens (l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la France, l'Irlande, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Royaume-Uni, la Suisse et les pays nordiques). Les participants travaillaient au sein d'entreprises de tailles variées, allant de petites entreprises (moins de 100 collaborateurs) à de grandes entreprises (plus de 1.000 collaborateurs), réparties dans les 4 secteurs de l'économie.